Nom : Lam
Prénom : Matorak
Surnom : Prisme
Race : Humain
Age : à peine 20 ans
Lieu de Naissance : a été confié tout jeune à un couple de Shaemoor
Caractéristiques physiques: Plutôt frêle et longiligne, il n'attire pas spécialement l'attention.
Le regard clair et perçant laisse percevoir une certaine distance avec ce qui l'entoure. On remarque au bout d'un moment une sorte de tic, il joue sans arrêt avec ses doigts, mais ce n'est pas de la nervosité, plutôt une sorte d'exercice.
Caractéristiques Morales : Discret il ne se mettra que rarement en avant. Adepte d'une négociation bien menée plutôt que d'une rixe dont il n'est pas très fervent et où il n'est pas très convaincant. Il est très attaché à la forêt et aux animaux.
Métier : Chasseur Il aimerait apprendre un métier "commercant" pour se rendre utile mais n'arrive pas a se déterminer.
Maniement des armes : Arc court
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Quelques jours avant de recevoir un message étrange
Le hasard est grand mais pas à ce point-
c'est ce qui passait par la tête de Matorak quand il a croisé cette femme qui lui a arraché un sourire. Il se morigénait tout seul alors qu'il cherchait à reprendre son souffle. Il avait été bien bête, un tout petit peu d'attention lui aurait permis de s'éviter une course un peu éperdue dans la foule, Certes les couleurs mal assorties de la tenue de la femme cachaient un peu ses rondeurs, et qui finalement n'avait pas grand chose en commun avec la frêle Aresie, mais ces taches de couleurs criardes présentaient sans doute un coté familier. Et pour lui qui n'avait pas vu de tête connue durant les trois jours qu'il venait de passer à tenter de comprendre l'organisation de la grande ville. Appuyé presque assis sur un muret qui abritait un petit escalier le jeune homme méditait sur sa mésaventure.
Je me suis fait abuser par l'ambiance générale. La population parait amicale et la plupart des individus portent les marques de la gentillesse….. Pourtant ici il semblerait que l'individualisme ait établi son royaume. Maintenant que j'ai troqué mes hardes contre une tenue neutre, je reste quand même un paysan … je le vois bien dans le sourire condescendant des gens qui acceptent de m'aider. A croire qu'il ne sont pas venu ici une première fois et que tout leur est naturel.
Sans parler de celui qui m'a fait un sermon parce que Yaya était entré dans sa cuisine … sans doute attiré par l'odeur de la nourriture.
Machinalement la main est partie vers le coté de son genou droit, là où Yaya habituellement se pose quand son maitre s'arrête un peu plus que quelques instants. Mais l'espace était vide … les citadins ont peur des animaux. Son animal familier lui manquait. Un sourire triste remonta le coin de ses lèvres quand le souvenir de sa première rencontre lui fit oublier la ville. Il se revoyait arriver presque a la première maison du village et faire des grands saluts à Brenak, son ami de toujours qui après avoir couru vers lui s'est arrêté en lui faisant des grands signes . Et lui de s'approcher en se moquant de la drôle de mine de son ami qui visiblement reculait doucement alors que lui avançait vers lui
"Y'a … Y'a …. Y'a " c'est tout ce qu'il arrivait à dire en pointant du doigt vers son ami qui finalement jetait un regard par-dessus son épaule et manquait de tomber. A moins d'1 mètre de lui un jeune guépard était là ses grands yeux à le regarder sans marquer la moindre crainte ni agressivité.
….. Durant trois jours l'animal le suivit ainsi … à moins d'un mètre quand il était seul , a portée de regard quand la vie quotidienne prenait le pas sur la curiosité. Ils en rirent beaucoup avec Brenak surnommant rapidement le curieux , YaYa surnom pas vraiment à la gloire du courage de Brenak. Au final , le nom est resté après l'instant où, alors que la nuit tombait, l'animal est venu de lui-même glisser sa tête sous sa main en ronronnant.
"Les rues ne sont pas faites pour dormir !" La grosse voix le fait sortir de sa rêverie et la tenue militaire le ramène à la réalité. "Je ne me reposais que quelques instants monseigneur, point de sommeil !" Le sourire est torve mais le jeune homme ne demande pas son reste et circule
Il me tarde de pouvoir enfin sortir de cet endroit étouffant… même pas pouvoir rêvasser tranquillement …. Que leur vie est triste !