C’est une petite île baignée par le pur éther,
Le soldat daéva allongé s’y repose.
Couché sur une terre d’avenir éphémère,
Ses ailes immaculées sur son dos s’interpose.
Aion, dans sa grandeur, pour lui, l’a décidé
Un marché pour les dupes, une folie imposée,
Daéva, bras armé contre l’éternité.
Qui donne voler pour synonyme de liberté ?
Les légers filaments bleus autour s’entremêlent,
du visage serein, douceur de béatitude.
Une coin de paradis où la vie fut merveille
Vestige à jamais de notre époque sans certitude
Dors, mon beau daéva, d’un repos éternel,
Ta main courageuse plus jamais ne tremblera,
Instrument d’une douleur et horreur fraternelle.
Les si terribles dragons pour toi étaient là.