Tom* à plusieurs sauces

Il aime dompter le con
et, feindre la mort.
Doucement ou fort
il éparpille le Son.
Il drague les bancs
et draine les lits;
Cherche les petits
et pourtant grand.
Sa passion dans l'eau
gît: Sirène et Marion.

En lambeaux
ici, morte au fond,
elle s'anime au soupir
de sa ligne qui bute
contre la barque, et chute
vers ce qui ne cesse lire.

Sans veine, vaine traversée.
Le radeau de Tom s'égare.
Rien n'aurait pu augurer
Qu'il s'échoue près du phare.

Feuillus, taille, escamotable.
Cuir, tanneur, méconnaissable.
Louanges, après, surtout.
Encourage, brouillon, fou.

Encore, Ragefeu, soupe.
Avant, doutes, toujours.
Tissus, rouleaux, poupe.
Epines, estoc, amour.

Décousu, détrempé, délavé, dénaturé,
Le récit s'évanouit parmi les nombreux
qui remplissent l'étagère, piteux,
gorgés d'ordre et de poussière.

Ah j'aime beaucoup !

La fureur de l'alchimie
assassine les dieux,
transforme les vies,
trouble les Feux.
La froideur de la chimie
transgresse la ligne
entre atomique poésie
et chance ou guigne.
Les calculs insolubles
pourtant déterminent
la voie des chasubles
ou, la route des fouines.
Les idées indécises
projettent le fardeau idéal:
Un rien préconise
Parfois un énorme mal.

Sympathique, surtout la chute.