Marteau

Nom : Cendrelame
Prénom : Albriel
Surnom : Marteau
Race:  Humain

Age : 24 ans (64ième jour du Colosse)
Lieu de Naissance : Village de Shaemoor

Signalement : D’une taille moyenne, Marteau est bien bâti.  On peut facilement se rendre compte que les heures passées dans une forge ont développés les muscles des bras du jeune homme qui doit avoir environ 25 ans.  Il a les cheveux noirs coupés très courts et il arbore un visage rasé de près.  Ses traits sont durs et son regard est acéré.  Il porte en général une armure lourde qu’il a forgé lui-même ou un pantalon de cuir et une chemise de lin, qu’il porte pour forger.  

Cicatrices :
Marteau présente plusieurs cicatrices qui ne sont visibles que s'il enleve son armure :
- Cicatrices de coup de fouet dans le dos (anciennes, datant certainement de l'enfance, et d’autres plus récentes)
- Cicatrice sur le genou droit (une épée ayant traversée celui-ci lors du Tournoi d'Armes Blanches)
- Cicatrice sur l'avant bras gauche (10 cm sur la longueur de celui-ci coté intérieur de l'avant bras)
- Cicatrice de 20 cm sur le flanc gauche, zigzaguant de l'aisselle vers le bas
- Cicatrice sur la cuisse gauche d'une forme irrégulière due à une lance centaure
- Cicatrice de brûlure autour du cou, suite à sa torture récente (brulé avec un collier métallique)
- Cicatrice de brûlure de la main gauche complète avec amputation de l’index (assez laide d’ailleurs)

Caractère :  Social, patient, respectueux, têtu, il n’aime pas spécialement faire du mal au gens, mais peut vite péter un câble sous l’emprise de la douleur.  Il est d’une loyauté sans faille s’il travaille pour quelqu’un.
Alignement : Neutre Bon

Profession :  Forgeron
Maniement des armes : épée à deux mains, masse, bouclier, épée longue, marteau de guerre, lance, hache d’armes.
Métier : Mercenaire. Il aime forger et sait se préparer à manger, suite à son parcours de solitaire.  Son précédent emploi lui aura appris les ficelles de la sécurité.

Histoire :

Jeune garçon, Albriel fut confié par ses parents à Maitre Walfred, le forgeron du village de Shaemoor.  C’est chez ce vieux forgeron désagréable qu’il vécut de 5 ans à 19 ans.  Au début, l’horrible forgeron ne faisait que battre l’enfant qui n’arrivait pas au résultat qu’il escomptait, mais au fil des années, le jeune homme développa une certaine passion pour la forge d’armures.  La relation entre les deux hommes s’améliora alors et Albriel devint de plus en plus doué dans son art.  Tout cela au détriment de l’éducation du gamin qui, s’il savait lire et écrire comme il pouvait, n’avait reçu aucune instruction.

A 19 ans, alors qu’Albriel était dans la taverne un soir, à boire un coup, il fit la rencontre d’une jeune femme plus âgée que lui, Erisne.  C’était une mercenaire solitaire qui avait jeté son dévolu sur le jeune homme et qui avait décidé de le détourner de sa vocation pour ne plus être seule.  Le jeune homme, pas très futé, fut vite sous le charme de celle-ci.  C’était sa première romance et il en était dingue.  Elle lui proposa de l’accompagner sur la route, pour vivre des aventures formidables.  Le tableau était idyllique pour le jeune homme qui quitta la forge juste avant de s’engager dans son chef d’œuvre sous les insultes du forgeron.  Espèce de « Bon à rien !  Tu ne seras jamais personne !  Tu ne vaux rien ! ».   Mine de rien, pour le jeune homme, se faire traiter de la sorte par l’homme qui lui avait tout appris, fut un désastre émotionnel.  Lui dire qu’il ne valait rien… qu’il n’était rien….

Albriel et Erisne passèrent deux ans sur la route à filer le parfait amour, à remplir de petit contrat dans la région de la Vallée de la Reine.  
Jusqu’au jour où il se réveilla seul dans son campement.  Erisne avait pris la poudre d’escampette avec leurs possessions, le laissant avec quelques pièces et son équipement.  La belle avait trouvé un autre pigeon et Albriel était détruit.

Pendant deux ans, il tenta de se faire des petits emplois à droite et à gauche pour survivre.  Mais un mercenaire seul, surtout pas très doué dans l’emploi, ne gagne pas bien sa vie.  Ce fut les deux pires années de la vie d’Albriel.
Son parcours le conduit à l’Arche du Lion où il franchit un matin les portes du bureau de recrutement de la Compagnie de l’Aube.  Certainement pour ne plus être seul.  Avoir à nouveau des gens sur qui compter.  
C’est le premier jour de sa nouvelle affectation qu’il « obtint » son surnom : Marteau.  Comme chaque matin, dès l’aube, Albriel utilise une forge, avec l’accord de l’artisan.  C’est une activité qu’il aime faire et qui lui permet de faire le vide.  Il rêve en secret de confronter son ancien mentor et de lui prouver qu’il n’est pas rien.  Raison pour laquelle il continue de travailler sans relâche le métal.

C’est donc au son du « Clang ! Clang ! » qu’un des compagnons s’est écrié le matin « Mais qu’est-ce que c’est que tout raffut bordel ! ».  
Un autre répondit : « Mais c’est l’autre marteau qui tambourine comme un con sur sa ferraille…. ».  Le surnom resta.  Marteau.  Albriel est persuadé qu’on lui a attribué celui-ci en raison de son ancienne profession alors qu’il en était tout autrement.
Marteau participa au Tournoi des Armes Blanches de l’Arche organisé par les Duellistes.  S’il ne se qualifia par pour les quart de finale, il fit cependant impression, tant au niveau des participants, que du public et des organisateurs.
Marteau continuera de se faire une belle réputation en tant qu'armurier, prenant des commandes diverses.  Après avoir forgé une armure destinée à Jill Mirmanor des Duelistes, il entame son projet d'armure de luxe en partenariat avec Atanae Kendrogan et la bijoutière de renom Nora Eastwood.
Lors d’une mission de sauvetage de séraphins d’un camp centaure avec sa compagnie, Marteau fut capturé par les hommes-bêtes.  Ses compagnons ne purent rien faire pour lui de suite.  Il fut alors transféré dans un autre camp.  Pendant 4 jours, les centaures le torturèrent pour connaitre son nom, qui les avait envoyés, bref ce genre de question.  Au grand dam des centaures, Marteau ne lâcha rien comme information.  Ce qui lui valut une torture abominable.  Son torse fut coupé à de multiples endroits, son dos fouetté, son cou brûlé avec un collier métallique et l’index de sa main gauche fut arraché.  C’est par un concours de circonstance extraordinaire qu’il fut placé dans une cage dans laquelle furent emmenés les Duellistes, des connaissances de Marteau.  Le soir du quatrième jour, ses compagnons de l’Aube portèrent un assaut sur le camp pour sauver le forgeron et ses compagnons de cage.  Il fut soigné une première fois au Pavillon de Chasse des Duellistes par Atanae, un charr et Alaeria, un médecin.  
Plusieurs jours plus tard, il prit la route vers les Cimes et la Refuge de Vlathjona des Cœurs du Nord.  Sa main fut sauvée par une sylvari dont le nom est autant impossible à prononcer qu’à écrire.  Le sylvari purifia sa main de l’infection grandissante avec sa magie du feu, rendant la main dans son état présent mais permettant à l’homme de pouvoir continuer de l’utiliser et de ne pas être amputé surtout.
De retour à l’Arche, il fut contacté par une dame qui lui proposa un travail de consultant et de garde du corps.  Il s’agit de la Comtesse Dustel.

Votre race, votre rapport à celle-ci et les autres.

Humains : Marteau n’a aucun problème avec les autres humains. Il est juste un tantinet méfiant et réservé quand il s’adresse à des nobles, surtout s’ils viennent du Promontoire.

Charrs : Il n’a aucun problème avec ceux-ci, bien qu’il ne sache pas vraiment comment les aborder. Les seuls qu’il fréquente sont ceux de la compagnie.

Sylvaris : Marteau est intrigué par les sylvaris. Il tente des approches avec ceux-ci quand il le peut sans pour autant en avoir confiance. Il ne comprend pas comment des êtres qui viennent de naitre peuvent déjà être adultes.

Asuras : Marteau n’est pas vraiment friand des asuras. Il ne comprend rien du charabia qu’ils débitent et du coup n’essaye même pas d’engager la conversation avec eux, où alors c’est qu’il n’a pas vraiment le choix.

Norns : Il apprécie vraiment les gens de cette race. Il aime leur code d’honneur et la fierté qui transpire travers eux.

Votre profession, votre rapport à celle-ci et les autres.

Marteau n’a jamais été formé pour devenir un combattant. Il est entré au service d’un forgeron à l’âge de 5 ans lorsqu’il a été abandonné par ses parents. L’homme a commencé à le faire travailler directement malgré l’âge du gamin. Porter un seau, amener tel objet, etc… Ensuite plus l’âge du gamin avançait et plus il avait des tâches à effectuer. Il testait les armes forgées par le forgeron mais sans en avoir eu l’entrainement. C’est à l’âge de 19 ans qu’il quitta la forge en douce pour vivre une vie aventureuse en compagne de la mercenaire qui lui avait tourné la tête.

Cela fait donc 5 ans que Marteau vit de ses armes. Il n’est pas un très bon combattant, mais sa force compense un peu le manque de technique. S’il lui est facile de frapper comme une brute il n’est pas un combattant très subtil. Il n’a pas vraiment de botte ou de technique de prédilection. C’est cependant un gaillard avec un fort potentiel qui, s’il est convenablement entrainé pourrait devenir une véritable machine de combat, le jeune homme apprenant très facilement les mouvements qu’on lui montre. Depuis son engagement dans la Compagnie, Marteau aura énormément appris de ses pairs.

Son apparence et l'impression générale qu'il laisse à autrui.

D’une taille moyenne, Marteau est bien bati. On peut facilement se rendre compte que les heures passées dans une forge ont développés les muscles des bras du jeune homme qui doit avoir environ 25 ans. Il a les cheveux noirs coupés très courts et il arbore un visage rasé de près. Ses traits sont durs et son regard est acéré. Il porte en général une armure lourde qu’il a forgé lui-même ou un pantalon de cuir et une chemise de lin, qu’il porte pour forger. Depuis le tournoi d’armes blanches, il arbore une cicatrice d’une dizaine de centimètres sur l’avant-bras gauche et une sale cicatrice affreuse au niveau du genou droit, dû au passage à travers celui-ci par une épée. C’est uniquement grâce au bombardement de magie divine dont il a été l’objet qu’il ne gardera pas de séquelle physique suite à cette blessure bien que sa rotule ai nécessité d’être remise en place. Il porte au travers du dos un lourd marteau de guerre. Au combat, il peut utiliser également des haches ou une seule d’entre elles accompagnée d’un bouclier.  Depuis peu, il porte une écharpe de lin autour du cou pour cacher une laide cicatrice de brûlure au cou ainsi qu’un gant de gauche en cuir à quatre doigts, avec l’index manquant, toujours pour protéger de la vue et du contact une main brulée et amputée du doigt.

Quelle est sa motivation principale?

Albriel souhaite prouver sa valeur. Il sait qu’il n’est pas très savant comme il le dit lui-même, mais cherche à apprendre, seul s’il le faut. Il écrit d’ailleurs un journal afin de se forcer à mieux maitriser la langue et le vocabulaire. Il en est de même pour le maniement des armes. Il s’était d’ailleurs inscrit au tournoi d’armes blanches pour se prouver qu’il avait le niveau de la compagnie. Il veut faire honneur aux personnes qui l’ont accueilli chez eux. Marteau aime se rendre utile, que ce soit pour forger ou pour autre chose. Il travaille sans relâche à forger en matinée pour continuer la pratique de l’art. Récemment, il s’est prouvé à lui-même qu’il était doué en forgeant l’armure de son compagnon d’armes, le norn Rempart. C’est grâce à cette réalisation et à l’excellente prestation du norn au tournoi qu’Atanae, des Duellistes, l’a repéré et a perçu le talent de forgeron du jeune homme, le démarchant pour des travaux de forge.  Depuis, les commandes de forge se succèdent.

Quelle est sa plus grande ambition?

Devenir un combattant et un homme reconnu pour son talent et que l’on apprécie en société. Revenir par la grande porte chez le forgeron qui l’avait traité de « bon à rien » en tant que Maitre Forgeron reconnu pour lui prouver qu’il « valait » quelque chose.

Possède-t-il des alliés, des relations et/ou des ennemis ou est-il une personne libre de voyager à travers tout la Tyrie librement?

Marteau est un homme véritablement social. En plus de la compagnie, il s’est lié d’amitié avec une bande de norns et d’humains rassemblés dans la guilde des Cœurs du Nord. Il aime également se promener à Hoelbrak et dans les campagnes environnantes du Promontoire et de l’Arche. Albriel est quelqu’un de très attachant. Plutôt beau garçon, il ne se rend parfois même pas compte de l’intérêt que peut lui porter une femme, n’ayant pas vraiment connu l’amour, hormis une fois, pour se faire rouler dans la farine par une femme qui avait profité de lui et par la belle Atanae des Duellistes avec qui il a une relation intime mais occasionnelle, sachant qu’elle ne restera quand même pas avec lui, parce qu’elle est ainsi faite.

Quelle est sa situation familiale?

Pour Marteau, ses parents l’ont abandonné à cinq ans. Son père, Jaron a laissé son fils chez le forgeron car Violette, sa femme était très malade et mourante. Il devait se rendre chez les asuras pour lui trouver un remède. Ils ne sont jamais revenus auprès de l’enfant. Personne ne sait s’ils vivent encore.

Marteau a fait des recherches au Promontoire au sujet de sa famille. Il appert que l’arrière- grand-père d’Albriel était un militaire originaire d’Ascalon. Il n’en sait pas plus et ira surement enquêter à Noirfaucon.

En vérité, en 1240, Torn Cendrelame était un des capitaines de la garde de Noirfaucon, reconnu pour être un bretteur hors norme et fin tacticien. Il dirigeait une Escouade de trente hommes qui le vénéraient. Leur section était appelée « La Bande de Torn ». Elle n’était pas chargée de défendre Noirfaucon mais d’aller récupérer ce qui tombait entre les mains de l’ennemi, que ce soit des prisonniers ou des objets de valeur. Il fut banni et chassé de la ville lorsqu’un noble de Noirfaucon usa de son influence pour le dénigrer suite à l’échec d’une mission de récupération d’une relique de grande valeur. Torn refusa d’endosser la responsabilité d’un échec qui n’était, selon lui, pas le sien étant donné la difficulté de celle-ci, refusant de sacrifier ses hommes pour une babiole, magique ou non dans des circonstances peu claires (pas de nécessité absolue). L’échec de la mission et l’influence du noble, conduisit Torn au bannissement de la Cité et à la perte de son statut et grade, au grand désarroi de son unité. Il quitta la ville et se rendit au Promontoire où à 40 ans, il fondit une famille.

Comment son entourage le décrirait il?

Gentil, social, et vraiment agréable de compagnie. On a difficile de ne pas l’apprécier tant il est spontané. Il donnerait sa chemise à une connaissance et peut-être même sa vie pour un ami. Il est franc et honnête.  D’après plusieurs connaisseurs, il pourrait s’agir d’un génie dans son domaine (la forge) qui s’ignore encore.

Quelles sont les choses qu'il préfère, qu'il déteste?

Aime : Marteau aime forger des armures, les travailler pour les orner. Il aime se sentir utile et que son travail soit reconnu. Il aime manger sans pour autant faire des excès. Il apprécie la bière pour son goût mais pas pour l’ivresse. Il n’aime pas le vin et a un peu de mal avec l’alcool plus fort. Il aime discuter et papoter, même avec des gens qu’il ne connait pas spécialement.

Déteste : Qu'on se moque de lui, ou qu’on dénigre son travail. Il n’aime pas se sentir inutile. Il n’aime pas beaucoup les nobles suite à sa jeunesse (battu à de nombreuses reprises étant enfant à cause de caprices de nobles ou du forgeron qui voulait se faire bien voir des nobles). Il n’aime pas le Promontoire également à cause de cela et du nombre de noble qui y sont.  Il devra cependant s’y faire s’il veut faire bonne figure dans sa nouvelle fonction.  

Possède-t-il des manies ?

- Forger dès le lever du soleil
- Enlève et remet ses gants très souvent, il ne s’en rend même pas compte
- Soupire régulièrement (malgré sa sociabilité et ses airs de dur, il est fragile et perd vite confiance en lui)
- Dire une absurdité grosse comme lui sans s’en rendre compte à cause d’un mot qu’il n’a pas compris

Quelle est son opinion vis à vis de la Foi? Est-il pratiquant? Ou superstitieux?

Marteau n’est pas croyant même s’il se dit qu’il doit bien avoir une raison à tout ça (le monde en général).

Quelles sont ses traits psychologiques?

Marteau est un grand bavard. Empêcher Albriel de parler, c’est le rendre malheureux. Il aime les gens, il est social quasi à l’extrême. Il papoterait avec un chien qui boite. Il aime la gente féminine mais ne sait pas comment l’aborder et la plupart du temps ne comprend même pas quand c’est une femme qui lui fait des avances. D’après ce qu’il dit, il ne sait pas y faire avec les femmes. En grattant la première couche de sa personnalité, on s’aperçoit vite que le jeune homme manque de confiance et qu’il ne cherche qu’une seule chose : à être reconnu et apprécié.  Albriel sait également s’adapter à la personne avec laquelle il parle, étonnant d’ailleurs pour un gars qui ne pense pas être très futé. Il peut parler avec des pirates et rigoler avec eux, puis discuter de manière sérieuse avec un riche marchand concernant la sécurité d’un convoi ou même s’adresser de manière polie et courtoise envers un noble. Marteau n’aime pas faire de mal au gens si ce n’est pas nécessaire, ce qui est particulier pour un combattant. Pour faire court, il est assez difficile de détester un gars comme lui.